Ce que nous ne pouvons pas, le Seigneur le peut

Share

Jésus-Christ, Dieu parfait et homme parfait, ne nous laisse pas un symbole, mais la réalité : Il reste Lui-même. Il ira vers le Père, mais Il restera avec les hommes. Il ne nous laissera pas un simple cadeau qui nous fasse évoquer sa mémoire, une image qui tende à s’effacer avec le temps, comme la photographie qui rapidement pâlit, jaunit, et n’a pas de sens pour ceux qui n’ont pas vécu ce moment d’amour. Sous les espèces du pain et du vin, Il est là, réellement présent: avec son Corps, son Sang, son Âme et sa Divinité.

Comme on comprend bien, maintenant, la clameur incessante qu’ont fait monter les chrétiens, en tout temps, devant l’Hostie Sainte ! Chante, ô ma langue, le mystère de ce Corps glorieux, ainsi que du précieux Sang que versa — rançon du monde — le Fils de la Vierge Féconde, le Roi éternel des Peuples. Il faut adorer avec dévotion ce Dieu caché: c’est le même Jésus-Christ qui naquit de la Vierge Marie; le même qui souffrit et fut immolé sur la Croix; le même dont le côté transpercé répandit du sang et de l’eau.

Voilà le banquet sacré où l’on reçoit le Christ Lui-même; la mémoire de la Passion se renouvelle, et, avec Lui, l’âme parle intimement à son Dieu et possède un gage de la gloire à venir.

Saint Josemaria, « Quand le Christ passe », 84

Related Posts