Adorer, c’est se nourrir d’amour et d’espérance

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Adorer le Dieu de Jésus Christ, qui, par amour s’est fait pain rompu, est le remède le plus valide et radical contre les idolâtries d’hier et d’aujourd’hui.

S’agenouiller devant l’Eucharistie est une profession de liberté : qui s’incline devant Jésus ne peut et ne doit pas se prosterner devant aucun autre pouvoir terrestre, si fort fût-il. Nous, chrétiens, nous ne nous agenouillons que devant le Saint-Sacrement, parce que nous savons et nous croyons qu’en lui l’unique vrai Dieu est présent, lui qui a créé le monde et l’a tant aimé qu’il lui a donné son Fils unique. 

Nous nous prosternons devant un Dieu qui le premier s’est incliné vers l’homme comme un bon Samaritain, pour le secourir et lui redonner la vie. 

Adorer le Corps du Christ veut dire croire qu’en lui, dans ce morceau de pain, il y a réellement le Christ, qui donne un vrai sens à la vie, à l’immense univers et à la créature la plus petite, à toute l’histoire humaine comme à la plus brève existence.

L’adoration est prière qui prolonge la célébration et la communion eucharistique et dans laquelle l’âme continue à se nourrir : à se nourrir d’amour, de vérité, de paix ; à se nourrir d’espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme. 

Benoît XVI, mai 2008

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